Diaporama

La Gare de Pareds

l’histoire de l’ouverture de ligne Vouvant-Cezais à Chantonnay.

Le 14 Décembre 2008, le TGV arrive en Vendée, il ne faut pas oublier que le train était présent à La Jaudonnière pendant un peu plus de 50 ans alors ci-dessous l’histoire de l’ouverture de ligne Vouvant-Cezais à Chantonnay.

Le 17 Juillet 1879, l’adoption définitive du plan Freycinet classa la ligne de Fontenay-le-Comte à Breuil-Barret dans le réseau d’intérêt général.

Le 25 juin 1881, La compagnie de l’Etat présente un avant-projet pour l’établissement d’une ligne de Fontenay-le-Comte à Cholet avec embranchement de Vouvant-Cezais à Breuil Baret.

La construction de la ligne fut divisé en trois sections :

          • la section de Fontenay-le-Comte à Breuil Baret
          • la section de Vouvant-Cezais à Chantonnay
          • la section de Chantonnay à Cholet

La ligne de Fontenay-le-Comte à Breuil-Baret fut ouverte le 18 mai 1890 à l’exploitation et s’établissait sur une longueur de 29,110 kms, répartis de la manière suivante :

          • 13,860 kms de Fontenay-le-Comte à Vouvant-Cezais
          • 15,250 kms de Vouvant-Cezais à Breuil Baret.

La ligne de Vouvant-Cezais à Chantonnay :

1-Origines et études

Le 27 août 1882 la ligne de Vouvant-Cezais à Chantonnay fut déclarée d’utilité publique.

Cette section consistait à relier la ligne provenant de Fontenay-le-Comte à la ligne de la Roche-sur-Yon à Bressuire, permettant ainsi à la ville de Chantonnay de devenir une nouvelle « plaque tournante » du réseau ferroviaire vendéen.

Le 11 novembre 1882, un premier avant-projet reliant Vouvant-Cezais à Chantonnay fut proposé, d’une longueur de 25,125 kms.

Le 25 juin 1883, les études à mener sur la ligne furent attribuées à l’ingénieur Chaumlelin, également responsable de la section de Fontenay-le-Comte à Vouvant-Cezais.

Le 10 février 1886, la compagnie de l’Etat décida de suspendre les études menées sur la ligne de chemin de fer de Vouvant-Cezais à Chantonnay.

Le 12 juillet 1887, le service des études du chemin de fer de Vouvant-Cezais à Chantonnay fut tout simplement supprimé.

La situation resta ainsi gelée pendant plus d’un an, mais le 26 décembre 1888, un nouveau projet d’exécution du tracé et des terrassements fut présenté par la Compagnie de l’Etat.

Les études reprirent donc leur rythme normal. La confirmation n’intervint que trois jours plus tard, le 29 décembre 1888, lorsqu’un autre projet fut proposé, concernant cette fois-ci l’exécution des travaux de ballastage et de pose de voie.

Le 6 février 1889, l’enquête sur le nombre et l’emplacement des stations à établir était ouverte par l’ingénieur Chaumelin.

Le 12 mai 1890, marqua un tournant important dans les études de la ligne Vouvant-Cezais à Chantonnay. En effet, conformément au plan général approuvé par le ministre des Travaux Publics, le Préfet de la Vendée désigna les territoires sur lesquels devaient être exécutés les travaux. Les neuf communes traversées par la nouvelle ligne de chemin de fer étaient les suivantes : Cezais, St Sulpice en Pareds, Thouarsais-Bouildroux, La Caillière, Saint-Hilaire-du-Bois, La Jaudonnière, Saint-Philbert-du-Pont-Charrault,  Saint- Mars-des-Prés,  Chantonnay.

 

 

2-Construction

Le 9 février 1891, la direction de la Compagnie des chemins de fer de l’Etat adressa au Ministre des Travaux Publics les dossiers d’enquête à laquelle il avait été précédé au sujet du nombre et de l’emplacement des stations à établir sur la ligne de Vouvant-Cezais à Chantonnay. Les stations de ces deux communes étant déjà construites, il n’en restait que deux à bâtir, sur les communes de la Caillière et de la Jaudonnière.

Le 11 novembre 1892, les travaux de construction prirent une tournure décisive lorsque le préfet de la Vendée détermina les propriétés qui devaient être cédées pour l’établissement de la ligne, et prescrivit les ouvrages à exécuter pour assurer le maintien des communications et l’écoulement des eaux.

Le 11 janvier 1898, les plans parcellaires des terrains dont l’occupation était nécessaire pour l’établissement de la ligne de Vouvant-Cezais à Chantonnay furent déposés dans les mairies concernées.

Le 28 mai 1900, intervint l’ouverture de la ligne à l’exploitation soit plus de dix ans après la ligne de Fontenay-Comte- à Breuil-Barret.

Les deux nouvelles stations construites sur la ligne portaient désormais les dénominations suivantes :  

              •   Thouarsais-La Caillière et 
              •    La Jaudonnière-Pareds.

Ancienne Eglise St Pierre de Pareds

L’Ancienne Eglise de Pareds (des XIème et XIIème siècles) était sous l’invocation de Saint Pierre. Ce monument servit d’Eglise Paroissiale, depuis la ruine de l’Eglise de la Jaudonnière ( de 1562 jusqu’en 1700 époque de la réédification de l’Eglise Sainte Madeleine de la Jaudonnière), c’est-à-dire pendant l’espace de 150 ans environ. On y faisait toutes les fonctions curiales, mariages, baptêmes et sépultures ainsi que l’attestent les registres de cette époque.

Cette Eglise est actuellement en ruine, (elle se trouve au 16 rue de la Veille Eglise), mais elle a été vendue avec ses dépendances, au commencement de la Révolution et transformé en une maison d’habitation où l’on retrouve encore quelques traces de sa destination première ( les murs, les contre-murs, une fenêtre gothique).

 

Il y avait près de cette Eglise un cimetière, et un autre à la Jaudonnière, et les sépultures se faisaient indifféremment dans l’un et dans l’autre ; de même les curés aussi résidaient où à la Jaudonnière ou à Pareds, selon qu’ils desservaient l’une ou l’autre Eglise.

La maison presbytériale, qu’habitait anciennement l’Archidiacre ou l’ecclésiastique chargé de desservir l’Eglise de Pareds, s’appelle encore aujourd’hui la cure de Pareds, on lit ces mots latins gravés sur la pierre SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM.

On lit encore dans une ancienne édition du Rituel du Diocèse, à l’article Synode : que les Archidiacres de Pareds et d’Aizenay étaient placés immédiatement l’un à droite et l’autre à gauche de l’Evêque, dans les assemblés Synodales.

Parmi les Archiprêtres de Pareds entre 1458 à 1469 Nicolas BOUTAUD devint en 1461 évêque de Luçon jusqu’en 1490.

Pareds, cette ancienne localité, jadis considérable et devenue un village presque ignoré. Il a pourtant continué à imposer son nom à un grand nombre de lieux, tels que Bazoges en Pareds, Mouilleron en Pareds, Saint Paul en Pareds, Chavagnes en Pareds ( devenue depuis Chavagnes les Redoux à cause de la réunion avec ce dernier lieu).

De plus ont remarque que la répartition actuelle du diocèse de Luçon à savoir 13 doyennés et 59 paroisses conserve le souvenir de l’Achiprêtré de Pareds en nommant la partie occidentale du canton de la Châtaigneraie Saint Pierre en Pareds.

PAROISSE DE L’ARCHIPRETRE DE PAREDS : 45 Paroisses

Mouchamps / Saint Philbert du Pont Charrault / Saint Mars la Réorthe / Chantonnay / Vendrennes / Saint Germain l’Aiguillier / La Caillière / Sigournay / Saint Hilaire du Bois / Chavagnes / Chateaumur / Chassais / Réaumur / Saint Mars des Prés / Montournois / Saint Vincent Sterlanges / Tillay / Les Redoux / Sainte Gemme des Bruyères / Sainte Florence / Cheffois / Rochetrejoux / Mouilleron en Pareds / Le Boupère / Saint André Goule d’Oie / Saint Paul en Pareds / Les Chatelliers / Vieux Pouzauges / La Flocellière / Pouzauges / Saint Michel Mont Mercure / Bazoges en Pareds / Le Tallud / Menomblet / Sainte Cécile / La Jaudonnière / Les Herbiers / Saint Germain de Princay / Ardelay / Puybelliard / Le petit bourg des Herbiers / La Meilleraye / Monsireigne / Saint Prouant / Le Bouildroux / Une Abbaye :  La Grenetière