Histoire de Pareds

PAREDS plus qu’un simple village !!!

L’Antique Pareds

De tous les endroits discrets que l’on peut trouver en Vendée, le site de Pareds est certainement l’un des plus étonnant. Rien de spectaculaire dans ce lieu à première vue et pourtant ce modeste village a été un important centre gallo-romain avant d’être à la tête de plus de 45 paroisses jusqu’à la Révolution.

C’est sur les bords de l’Arcançon, ruisseau qui traverse la plaine intérieure du Bas Poitou renommé par la fertilité de ses rives, qu’avait été édifiée l’antique bourgade de Pareds ou Aupareds (Alpérium, Alparedum).

 

Pareds était l’agglomération la plus importante de la tribu pictone des Agnanutes occupant les Pays de Retz, Paillé, Pareds. 50 ans avant notre ère, les légions romaines de César pénétrèrent dans ce pays. Les Gaulois apprécièrent les techniques nouvelles des conquérants : la pierre remplaça le bois dans la construction des villas, les voies romaines se multiplièrent favorisant les échanges commerciaux. Pareds, pays de la pierre, sur le chemin reliant Nantes à Fontenay par Chantonnay au Bouildroux, connut alors un développement tel qu’il devint la première cité de notre région.

En effet après l’évangélisation, les divisions ecclésiastiques s’inspirèrent des divisions administratives de la Gaule Romaine. La capitale des Pictons (Poitiers) devint un Evêché, Pareds un Archiprêtré. Le territoire des Anagnutes forma les doyennés ou archiprêtrés de Clisson, Herbauges, Retz, Paillé, transféré plus tard à Montaigu, Pareds, St Pierre du Chemin.

 

L’Eglise primitive du VIème ou VIIème siècle, sous le vocable de St Pierre, se trouvait au lieu dit « les Vieilles Eglises » sur la commune de Saint Hilaire du Bois. Les fouilles par l’Abbé BAUDRY de 1872 à 1874 exhumèrent 300 sarcophages environ de l’époque carlovingienne, plaçés dans un sous-sol où gisaient des vestiges d’un temple gallo-romain et des échantillons de tous les âges : grattoirs celtiques en silex, grands bronzes d’Adrien et d’Antonin le Pieux ( empereurs romains), monnaies, fragments de coupes en terre rouge sigillée et de vases francs et un autel païen dit l’Autel de Pareds visible aujourd’hui à l’historial de la Vendée au Lucs sur Boulogne. Les tombeaux contenaient des ossements appartenant à un type de force et beauté physiques, des bijoux, des pièces de monnaie.
Il semble que l’antique Pareds, ait conservé jusqu’au Xème siècle sa richesse d’antan.
Si on en croit la tradition, l’Eglise de Saint Hilaire du Bois fut bâtie avec les débris du monument « des Vieilles Eglises », détruit peut-être lors de la dernière invasion des normands à Saint Michel en l’Herm en 1020.

 

Au XIIème siècles le diocèse de Poitiers comprenait l’archidiaconé de Briou, de Poitiers et de Thouars dont dépendait l’Archiprêtré de Pareds.

L’évêque de Poitiers, qui étendait sa juridiction non seulement sur toute la province, mais aussi sur les confins des provinces voisines, ne pouvait, malgré tout son dévouement, suffire à l’administration d’un aussi vaste diocèse. Le pape Jean XXII, en accord avec le roi de France Philippe V, comprit que l’étendue du diocèse de Poitiers était trop considérable pour un seul homme, et par bulles données à Avignon en 1317, il décida la création d’évêchés nouveaux à Luçon et à Maillezais, qui étaient de florissantes abbayes.
Le diocèse de Luçon sera donc constitué des doyennés d’Aizenay, de Mareuil, de Montaigu, de Talmont et de l’Archiprêtré de Pareds.

C’est le 15 Janvier 1468 par Bulle du Pape Paul II que l’Archiprêtré de Pareds fut élevé au rang d’Archidiaconé

Histoire

Les Origines :

 

La Jaudonnière ( de Jodoyneria ) paraît tenir son nom de la famille de Jaudouin, éminente au Moyen Age, qui s’est éteinte il y a environ 200 ans dans la branche des Rorthays qui possédait la terre de Marmande, près de Mareuil.

Là encore, le cadastre nous vient en aide pour prouver l’ancienneté de cette localité.
Nous y trouvons, en effet des dénominations dont l’origine celtique ne fait pas doute :
Le Champ Caillou, la Pierre Aiguë, Les Garnes, La Folie et quelques autres qui rappellent des faits d’armes dont l’histoire n’a malheureusement pas conservé le souvenir : Le Champ des Batailles, Le Pré des Batailles, La Bataille.

En dehors de ces témoignages écrits, il existe une preuve matérielle de la préexistence des Celtes en ce lieu : le tumulus qui s’élève non lion de l’église.

Antérieurement à la Révolution, la châtellerie de la Jaudonnière dépendait de la seigneurie de la Forêterie, qui appartenait aux Suzannet de la Chardière. Elle avait son Parquet, dont le nom est encore porté par l’auberge construite à l’aide de ses débris.

Administration ancienne (1789-1999)

  • souveraineté 1789, royaume de France
  • 1790, Vendée
  • département 1793, Vendée
  • 1801, Vendée
  • district 1793, La Chateigneraye
  • arrondissement 1801, Fontenay [Fontenay-le-Comte]
  • canton 1793, La Jaudonniere
  • 1801, Sainte-Hermine
  • municipalité 1793, La Jaudonniere

Lors de la division de la France en départements, la Jaudonnière devint chef-lieu de canton.
Les communes de la Réorthe, de Saint-Juire, de Champgillon, de Saint-Martin Lars, de Saint-Mars des Près, de Saint-Philbert du Pont Charrault faisaient partie de son ressort.

Aujourd’hui :

L’activité économique demeure l’agriculture et au début du XIXème siècle commence l’exploitation d’une importante carrière de calcaire : la FACO ( Fours A Chaux de l’Ouest).

A la fin du XXème siècle le secteur industriel se développe avec la création d’une zone d’activité :
actuellement elle y accueille :

      • un atelier de construction de machine outils : Deschamps Machine Outils
      • une usine de découpe de volailles : Béziau Vollailes
      • une usine pour la transformation de matière plastique : La Vendéenne de Plastiques
      • une entreprise de gravure laser et mécanique : Vendée Gravure

LES MAIRES DE LA JAUDONNIERE DEPUIS 1793 :

 

  • MASSON Henri 1793-1797
  • BLANCHET Louis 1797-1798
  • CHOYEAU Pierre 1798-1799
  • BLANCHET Louis 1799-1800
  • CHOYEAU Pierre 1800-1801
  • BONNAUD Pierre 1801-1831
  • OUVRARD Louis 1831-1835
  • SARAZIN René 1835-1842
  • GODIN Lucien 1842-1868
  • BOUSSINEAU Louis 1868-1870
  • CHAUVEAU Lucien 1870-1878
  • SARAZIN François 1878-1892
  • CHAUVEAU Auguste 1892-1904
  • SARAZIN Arthur 1904-1919
  • ROULLEAU Gustave 1919-1929
  • RICHARD Pierre 1929-1953
  • ROGER Maurice 1953-1977
  • DRAPEAU André 1977-2008
  • DESCHAMPS Frédéric 2008-2020
  • PELLETIER Yann Depuis 2020

Les Maisons Nobles et Logis :

La paroisse de la Jaudonnière possédait avant 1789 de nombreuses maisons nobles :

      • La Simbradière, habitée en 1605 par la famille de Goyon
      • La Boucherie, ancien château habité en 1602 par une famille de Grellier alliée à la famille de Jantet
      • La Brelezière, ancien château habité dés 1650 par la famille de Puyrousset
      • Le Grand-Mitteau, habité par la famille de Caumont, alliée des Suzannet, de Chabot, de la Rochejaquelein et de la Bretèche.
      • Le Petit Mitteau, ou habitait Constance de Commont d’Ade, mariée au Marquis Louis-Henri-Auguste de la Rochejaquelain à la Jaudonnière le 16 octobre 1769, mère de trois généraux des guerres de Vendée : Henri, Louis et Auguste né le 17 Avril 1784 au Petit Mitteau.
      • Beaulieu, ancien château habité par une famille de Grellier et du Fougeroux
      • La Forêterie aux Suzannet de la Cardière
      • La Dennerie, aux Chabot
      • La localité appelée aujourd’hui « le Moulin Neuf », sur les bords de l’Arkanson, était autrefois une maison bourgeoise ayant une métairie située un peu au-dessus de la maison principale, cette maison se nommait « le Coteau » et était habitée en 1650 par les famille David, Seigneur du Vigneau, et Hulin, Seigneur du Coteau. Il y avait là autrefois une Tannerie.
      • La Forêt, ancien château qui appartenait autrefois à la famille de Jousseaume de la Bretèche, seigneurs du lieu
      • Mitteau, une fuie carrée du XVIIème siècle.